Mandy Moore.

L'autre jour, j'écoutais Cry par Mandy Moore dans la rue, et j'ai laissé les gens autour me dépasser en ralentissant mes pas, afin qu'ils ne réalisent pas que j'écoutais ça à fond (les ballons/la caisse) dans les oreilles.

Cry, pour information, donnait ceci :



Single tiré entre autres de la B.O. du film "A Walk To Remember" (Le temps d'un automne), d'une niaiserie, je l'espère, purement assumée.


Landon Carter, bad boy de base, a cette fois dépassé les bornes en martyrisant une fois de trop un élève modèle qui a voulu s'intégrer à son groupe d'autres bad-boys.

En guise de punition, il doit donner des cours à des élèves plus jeunes que lui et assurer le premier rôle de la pièce du lycée. Il sera amené de ce fait à se rapprocher de Jamie Sullivan, une fille de pasteur ultra coincée et risée de tous, dont il tombera très vite amoureux parce que hé, ho, les mecs, c'est Hollywood, quoi.

Hélas, Jamie est atteinte d'une leucémie et, ne répondant plus aux traitements prescrits, est condamnée à mourir sous peu.

Je tiens à vous dire que le moment le plus sensuel et excitant du film est celui où Shane West applique une décalcomanie sur l'épaule de Mandy Moore :


Ooooh how thrilling.

Bon, pour amener un peu de sérieux à cet article sans queue ni tête, je vais dévoiler la raison pour laquelle "Cry" est parvenu jusqu'à mes oreilles, outre ses qualités intrinsèques de "chanson pop accrocheuse et gentiment naïve" : j'ai appris par hasard via Twitter (Dieu soit loué), que l'anniversaire de Mandy tombait un 10 avril et lui ai donc rendu hommage à ma façon, en écoutant le meilleur de la crasse qu'elle nous avait pondu avant "Wild Hope" (un album par ailleurs épatant, rempli de très belles perles pop-folk contemporaines).

Elle a d'ailleurs déclaré ceci dans une émission de radio, il y a quelques temps de cela :

"J'ai tellement honte de mes tubes de jeunesse. Si je pouvais rembourser chaque personne qui a acheté Candy (ndr : son premier single), je le ferai"

Hey, ne tente personne Mandy, d'accord? Pas de "si je", "si je", c'est BIEN TROP FACILE. Et puis il est aisé de cracher dans la soupe, sauf que sans cette dernière, tu n'en serais pas là où tu en es aujourd'hui.

Mais au-delà de ça (et du réel), ce qui m'interpelle le plus chez cette fille, c'est bien la pochette de l'album dont est tirée la chanson susmentionnée :

WOAH.

J'ai rarement vu une chanteuse pop avec une expression de visage aussi peu inspirée.

Comme si elle savait très bien le goût que la musique à l'intérieur avait (i.e. insipide) et avait eu la mauvaise idée de le laisser transparaître pendant le photoshoot lui étant dédié.

On pourrait même jouer à "posons des questions d'actualité à Mandy Moore" avec cette pochette :

Que penses-tu de Camélia-Jordana, candidate de la Nouvelle Star 2009 ?

"Bof."

Kanye West est-il un gayfish à tes yeux, comme les créateurs de South Park ont pu le laisser entendre ?

"Mouais."

Et sinon, ton point de vue sur le conflit israélo-palestinien ?

"Blah."

O.K.

La prochaine fois, je propose d'interroger JoJo sur des questions telles que la guerre en Irak et l'indépendance du Tibet et d'interpréter ses réponses par le biais de cette pochette :

Bien à vous, au revoir.