mercredi 25 mars 2009

Girl Talk.

Girl Talk était donc en DJ set le 23 mars à la Maroquinerie.
Et c'était fou. Fou, fou, fou, oui, tel le collège.


La grande force du roi du mash-up, j'ai nommé Girl Talk, c'est que l'on ne sait jamais ce qui va en surgir. Chaque morceau de ses trois albums studios est une brochette garnie de plus de 25 à 30 extraits de morceaux hachés, samplés, mélangés garantissant au tout une fluidité et une cohérence exemplaire, loin des bootlegs amateurs que l'on peut trouver à foison sur une plate-forme telle que Youtube.

Greg Gillis est un génie, dans le sens où rien ne fait jamais tâche dans ses perles de débauche hip-hop/électro/rock : qu'il s'agisse de mêler le flow de Lil Mama aux riffs excités de Metallica, le chant enjoué des Jackson 5 à l'instru entêtante et "poptaculaire" d'Umbrella (Rihanna) tout en gardant la mélodie de Bohemian Rapsody par dessus le tout, rien ne dépasse et tout est toujours propre et soigné.
Une folie inspirée et contrôlée, donc.


Un DJ set de Girl Talk, ça donne à peu près la même chose qu'en studio mais sans aucun temps mort : Greg Gillis headbang du début à la fin, choisissant avec parcimonie les acapellas propices aux beats, eux-mêmes capables de remuer la foule avec une vigueur époustouflante, jetant une poignée de confettis ça et là et en brandissant le micro afin de scander deux ou trois paroles que le public s'empressera de reprendre dans la foulée.

Le résultat de tout cela c'est bel et bien l'unité. Les gens ne se privent pas pour monter sur scène et danser aux côté de M. Gillis (et lorsqu'on connaît la superficie de la Maroquinerie, ce n'est pas du luxe), quand d'autres encore lui serrent la main en plein set, comme pour signifier la complicité éphémère de l'instant qui les unit. Et on les comprend bien, car reprendre en choeur, ne serait-ce que quelques secondes, les paroles de Work It avant de passer à un mélange complètement barré entre Ludacris et MGMT, ça ne peut que procurer un sentiment ô combien fédérateur.

Pour cela et plus encore, merci Girl Talk.



Son dernier album Feed The Animals a fait l'objet du même procédé de commercialisation que le dernier album de Radiohead : il suffit de taper le prix que l'on souhaite payer afin de l'obtenir, zéro euro étant donc toléré mais loin d'être justifié.

2 commentaires:

  1. Oh oui, oh oui!!

    "Non mais padon, j'aimewais voi mes samis, je les sai perwdu"

    *s'ecrase comme une merde*

    Ouahahaha!

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  2. Ahahaha c'était génial. Quelles vieilles meufs obnoxious à mort il y avait. Entre la fille qui a voulu se mettre entre nous sans rien dire et le couple qui se croyait je te cite "au cinéma", on ne peut pas dire que l'ambiance ait été un sans-faute, mais dans l'ensemble c'était quand même très, très bien.

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