mercredi 25 mars 2009

Dragon Ball Evolution.

Je n'ai jamais vraiment été un inconditionnel de Dragon Ball (Z ou pas).

Petit, je faisais la collection des cartes Dragon Ball GT mais, croyez le ou non, je n'ai aucun souvenir de la saga Dragon Ball. A part ce personnage appelé Tortue Géniale, car j'ai toujours trouvé ça drôle.

Je visionne donc le film d'un point de vue quasi-vierge de toutes connaissances en la matière, un mec lambda, quoi. Mais après tout, si ce film est vraiment le blockbuster annoncé qu'il prétend être (et au vu des premiers chiffres d'entrées, c'est plutôt râpé), le grand public doit y trouver son compte et ne pas se sentir trop lésé par rapport aux puristes ou aficionados de la série originelle.

Scène d'ouverture. Ce qui semble être Goku s'entraîne à exploser un arbre.

D'accord, d'emblée le ton est donné, wouhou tout cela s'annonce génial, accrochez vos ceintures, etc.

Peu après, Gohan, son grand-père, lui offre son cadeau d'anniversaire. Ce passage est d'ailleurs assez angoissant, le grand-père accompagnant ce geste d'un rire des plus sardoniques comme s'il proposait à un enfant de monter dans sa voiture pour aller chercher des bonbons.

Le cadeau en question s'avère être une des sept dragon ball, qui, réunie avec les autres, permet d'exaucer un voeu (surestimé à mort, la lampe d'Aladdin fait trois fois mieux pour dix fois plus cheap). Allez savoir pourquoi il lui offre ça, étant donné que seules, elles n'ont aucun pouvoir.


A noter que la dragon ball ressemble à s'y méprendre à une boule de pétanque en plastique, celles avec lesquelles je jouais lorsque j'étais plus jeune. Enfin, j'aimais surtout les taper l'une contre l'autre : elles étaient pleines d'eau et faisaient de ce fait un bruit plutôt rigolo lorsqu'elles s'entrechoquaient.

Goku arrive au lycée en vélo, sur fond de musique pseudo-rock aux faux airs de Miley Cyrus (Fly on the wall!). Peu après son arrivée, son vélo se fait hélas écraser par la belle voiture du bad-boy du lycée. S'ensuit une scène des plus clichées digne d'un vrai teen-movie. Le méchant et sa bande se moquent de Goku et manquent de le frapper avant que la petite amie du bad guy n'intervienne et leur dise qu'ils vont être en retard en cours (le genre de gentille fille toujours à l'heure, un peu victime du méchant mais qui finalement craquera sur le héros par la suite).

Je ne m'y trompe d'ailleurs pas puisque deux secondes plus tard, elle lui jette un regard mi-perplexe, mi-"uh-yeah-do-me-on-the-backseat-please".

Puis, il y a ce mec qui crée des cataclysmes en lâchant des boules de feu depuis un très haut sommet. Et quand je dis lâcher, visualisez bien un geste nonchalant avec le bras tendu, comme si le type jouait à Motus et était dégoûté d'être tombé sur une boule noire.

L'on découvre alors une contrée du monde très endommagée par ce salaud, qui doit décidément être un grand méchant. Arrive alors une fille, croisement entre Kelly Osbourne (période Sleeping In The Nothing) et une actrice de la série V, flingue en plastique au poing.

Et n'essayez pas de m'embrouiller à ce sujet, je les reconnais entre mille, j'avais une collection étant petit. Bon, en fait, j'avais un pistolet laser et deux perceuses en plastique jaune et bleu, mais j'aimais à penser qu'il s'agissait de pistolets laser. Et puis, on peut faire des choses pas mal avec de simples bruitages buccaux et un peu d'imagination.

Retournons au film. Je crois que cette femme est méchante, puisqu'elle tient en joue une autre femme et elles ont un échange verbal des plus houleux, mais barrage de la langue oblige (le passage est volontairement en japonais), je ne comprends rien et vous non plus d'ailleurs.

Retour au lycée. Nous sommes en cours. Goku observe la pimbêche un peu victime du début répondant au doux nom de Chichi et part dans un trip façon '70s Show : le décor autour d'elle change, elle est maintenant dans un champ et s'apprête à mordre dans une pomme (OOOH FRUIT DEFENDU!) avant que le fantasme de Goku ne soit brutalement interrompu par le prof.

Scène suivante, Chichi n'arrive pas à ouvrir son casier, et Goku décide de l'aider de loin en ouvrant tout les casiers d'un coup grâce à ses pouvoirs télékinétiques.

Première scène de drague bidon, la fille lui dit merci pour le coup des casiers, il répond n'importe quoi parce qu'il est timide et maladroit, elle trouve ça mignon et l'invite à une fête chez elle. Normal.

Je passe sur les préparatifs de Goku (i.e. gel dans les cheveux et blouson de cuir).

Goku arrive à la fête et se fait agresser par une bande de bad boys qui ne veulent manifestement pas de sa présence ici. Pseudo scène de baston.

A vrai dire, Goku a promis de ne pas se battre alors il ne fait qu'éviter les coups et les abrutis se blessent tout seuls entre eux. Bon sang, même les scènes d'actions sont d'un ennui total. Chichi tombe SOUS-LE-CHARME et esquisse un sourire niais.


Et là, j'abandonne.

WHAT THE F!!? 1/4 d'heure de film et toujours aucun rapport de près ou de loin avec le manga, d'après les souvenirs que j'en ai (à part la dragon ball du début et les noms des personnages). Tout ceci est grotesque. Je n'irai pas plus loin, et au vue des scènes suivantes (j'ai survolé le film, croyez moi, c'est épuisant), j'ai raison. Je me conforterai dans cette idée que j'ai du film, voilà tout.

Si j'avais voulu voir un mauvais teen-movie, j'aurais regardé un teen-movie (AHAH).

Bon, American Girls ou l'intégrale de Smallville auraient fait l'affaire.

4 commentaires:

  1. Ahah, oui, autant regarder Mean Girls !

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  2. Non, voyons, Mean Girls c'est la crème des teen-movie. Là c'est plutôt le niveau 0!

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  3. slt tom, j'aime bcp l'interface (genre je parle en langage geek maintenant) ce bleu pale apaisant, et cet humour décapant qui te caractérise ! je viendrais te lire dés que je peux !
    xxx
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  4. Oh ben nique sa mère le Ju Jitsu hein

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