mardi 31 mars 2009

Un lundi soir sur M6.

Bon, alors la soirée a commencé avec une rediffusion de Malcolm (les premières saisons sont fantastiques, mais ça dérive vite dans le mauvais, à mon goût). Rien à y redire.


Soirée immobilière.

Maison A Vendre
, suivie de Recherche Appartement Ou Maison (notez le grand écart entre les deux programmes) puis de C'est Du Propre!

Et là j'ai quelques remarques à formuler :

Le type dans Maison A Vendre pensait-il vraiment pouvoir vendre son domicile avec un calendrier de routier trônant fièrement sur son bureau, telle la pièce maîtresse d'un bordel par ailleurs innommable? "C'est un souvenir d'Haïti" a t-il répliqué. Ramène un collier de fleurs ou une assiette avec des dauphins (qu'en sais-je?) mais pas un calendrier érotique, quoi.



Plus tard, dans Recherche Appartement Ou Maison, j'ai entendu un acheteur potentiel sortir au "chasseur d'appartement" la phrase : "ah tu nous as bien senti sur ce coup là" (en parlant d'une maison qu'il leur avait déniché). J'ai pouffé de rire, sûrement parce que j'étais d'humeur triviale à ce moment-là.

Aussi, l'émission se termine sur un épilogue des plus expéditifs : "Nicole, qui a perdu plus de 175 000 € à cause d'un mauvais placement, n'a malheureusement pas pu finaliser l'achat de son nouvel appartement, elle s'est donc rabattue sur un autre appartement plus petit". SUPER. Plus d'une heure d'émission pour une fin en queue de poisson?

J'imagine que c'est toujours mieux que "Nicole s'étant fait renversée par un poids-lourd deux minutes après la fin du tournage, elle n'a jamais pu emménager dans son nouvel appartement. Dommage!"

Et puis qu'est ce que c'est que ces montages ultra cheap dans C'est Du Propre! ?


Souvent accompagnés de surcroît d'un gimmick sans pareil : "Interjection! Grimace! Onomatopée! Tête idiote!"

En plus ils ont utilisé COMIC SANS MS pour le message d'avertissement du début ("cette émission a été réalisée sans trucages").


Oui.

COMIC SANS MS.

...I know, right? Je détale.

PS : Je viens d'entendre "C'est la première fois que je vois du pipi rouillé!".

Je détale d'autant plus vite.

Et je ne reviendrai certainement pas pour Femme$ de footballeurs (oui là aussi, la typologie est so cheap).

samedi 28 mars 2009

Shaolins.

Donc, la nuit dernière, je suis tombé là dessus (don't ask why) :



Alors oui c'est impressionnant ETC, mais j'ai néanmoins relevé quelques points qui m'ont semblé plutôt pertinents :


(0:43) "Après des années, le crâne devient dur comme la pierre"
Et après quelques minutes, le commun des mortels, lui, fait une commotion cérébrale.




(1:41) J'ai une autre question : "What the fuck is this?"

Je n'arrive pas à croire qu'un mec ait pu leur dire quelque chose du genre :

"Voilà un bol de riz, mais NE-LE-MANGE-PAS. Pose le sur ta tête. Voilà. Maintenant grimpe sur ces bambous et plie les genoux. Bien. Regarde droit devant toi et joint tes mains ensemble. Parfait. Des questions, peut-être?"



(5:08) "- Rah, merde y a encore plus d'eau! Didier, ça te dérange pas de...?

- Aucun problème :

- Merci! T'es un mec cool."



(5:45) On a enfin trouvé une autre utilité que la procréation et la miction à ce machin là.




(6:40) "Vas-y tu m'énerves, j'ai bien envie de te casser un bâton sur le cou là!"




(7:10) Tiens, c'est marrant, moi aussi, j'ai pensé au livre des records. Mais pas pour la même catégorie, je crois.




(9:40) "CHLE THCHÉ EST MMMPHHH!... PRÊT BORDGCHMEL!"

Voilà, c'est à peu près tout.

Funny stuff #1

Duffy est, selon moi, une vaste mascarade (qui a déjà bien trop duré).

Et la pub qu'elle a tourné il y a peu pour Diet Coke ne fait qu'accréditer ma thèse :



Que???

Elle fait du vélo dans un supermarché, et bien sûr, on la laisse faire!

Heureusement, il y a aussi cette parodie :



Qui m'a beaucoup plu. Surtout la chute, peut-être.

Bref, Duffy est déjà une blague à elle toute seule, mais ces vidéos accentuent d'autant plus le délire l'entourant.

vendredi 27 mars 2009

Quelques pubs.

Je suis récemment tombé sur un paquet de pubs cocasses via divers sites, et tenait à vous faire part de chacune d'entre elles.


Mais quelle bonne idée. Au delà du passage du vouvoiement au tutoiement ni vu, ni connu, (on gagne vite en intimité), le concept m'échappe un peu.
Car éclater "deux ballons ou plus de la même couleur", c'est un peu comme éclater du plastique à bulles, ça ne détend pas.

Ce n'est qu'une légende urbaine.

Et puis même, quelle idée débile.

"Avez-vous de l'arthrose?

Réduis ton arthrose en poussant les blocs de la même couleur dans le sens inverse des aiguilles d'une montre."

Sans parler du cactus déguisé en saltimbanque, je ne crois pas en toi mec : tu RESTES plein d'épines!




Alors là, je dois saluer l'initiative.

Je n'aurais que deux griefs somme toute éliminatoires :

"Examain" et "sélect".




Avouez tout de même que c'est plus funky que le "manger, bouger" que l'on nous assène dès que l'on ose parler de produits alimentaires (ou non, d'ailleurs, j'ai vu ce message sur une pub pour des chewing-gums sans sucres...?).

Alors "Mangez bien. Soyez actifs. Amusez vous.".

Boah, ma foi.

Forcément que je m'amuserai si j'étais un petit enfant élevé dans la nature par un ours gris un peu ballot. Même qu'on ferait un tour dans son avion. Hé ouais, Baloo est un ours cool, et aviateur de surcroît. Et si jamais je venais à manquer de bananes ou de mangues, je pourrais toujours le manger. Je le dépècerai pendant son sommeil et il ne réagirait même pas tant il est bonne pâte.



ALORS OUI, C'EST GENTIL, MAIS NON.
ET CA N'EST PAS LA PEINE D'INSISTER.

mercredi 25 mars 2009

Dragon Ball Evolution.

Je n'ai jamais vraiment été un inconditionnel de Dragon Ball (Z ou pas).

Petit, je faisais la collection des cartes Dragon Ball GT mais, croyez le ou non, je n'ai aucun souvenir de la saga Dragon Ball. A part ce personnage appelé Tortue Géniale, car j'ai toujours trouvé ça drôle.

Je visionne donc le film d'un point de vue quasi-vierge de toutes connaissances en la matière, un mec lambda, quoi. Mais après tout, si ce film est vraiment le blockbuster annoncé qu'il prétend être (et au vu des premiers chiffres d'entrées, c'est plutôt râpé), le grand public doit y trouver son compte et ne pas se sentir trop lésé par rapport aux puristes ou aficionados de la série originelle.

Scène d'ouverture. Ce qui semble être Goku s'entraîne à exploser un arbre.

D'accord, d'emblée le ton est donné, wouhou tout cela s'annonce génial, accrochez vos ceintures, etc.

Peu après, Gohan, son grand-père, lui offre son cadeau d'anniversaire. Ce passage est d'ailleurs assez angoissant, le grand-père accompagnant ce geste d'un rire des plus sardoniques comme s'il proposait à un enfant de monter dans sa voiture pour aller chercher des bonbons.

Le cadeau en question s'avère être une des sept dragon ball, qui, réunie avec les autres, permet d'exaucer un voeu (surestimé à mort, la lampe d'Aladdin fait trois fois mieux pour dix fois plus cheap). Allez savoir pourquoi il lui offre ça, étant donné que seules, elles n'ont aucun pouvoir.


A noter que la dragon ball ressemble à s'y méprendre à une boule de pétanque en plastique, celles avec lesquelles je jouais lorsque j'étais plus jeune. Enfin, j'aimais surtout les taper l'une contre l'autre : elles étaient pleines d'eau et faisaient de ce fait un bruit plutôt rigolo lorsqu'elles s'entrechoquaient.

Goku arrive au lycée en vélo, sur fond de musique pseudo-rock aux faux airs de Miley Cyrus (Fly on the wall!). Peu après son arrivée, son vélo se fait hélas écraser par la belle voiture du bad-boy du lycée. S'ensuit une scène des plus clichées digne d'un vrai teen-movie. Le méchant et sa bande se moquent de Goku et manquent de le frapper avant que la petite amie du bad guy n'intervienne et leur dise qu'ils vont être en retard en cours (le genre de gentille fille toujours à l'heure, un peu victime du méchant mais qui finalement craquera sur le héros par la suite).

Je ne m'y trompe d'ailleurs pas puisque deux secondes plus tard, elle lui jette un regard mi-perplexe, mi-"uh-yeah-do-me-on-the-backseat-please".

Puis, il y a ce mec qui crée des cataclysmes en lâchant des boules de feu depuis un très haut sommet. Et quand je dis lâcher, visualisez bien un geste nonchalant avec le bras tendu, comme si le type jouait à Motus et était dégoûté d'être tombé sur une boule noire.

L'on découvre alors une contrée du monde très endommagée par ce salaud, qui doit décidément être un grand méchant. Arrive alors une fille, croisement entre Kelly Osbourne (période Sleeping In The Nothing) et une actrice de la série V, flingue en plastique au poing.

Et n'essayez pas de m'embrouiller à ce sujet, je les reconnais entre mille, j'avais une collection étant petit. Bon, en fait, j'avais un pistolet laser et deux perceuses en plastique jaune et bleu, mais j'aimais à penser qu'il s'agissait de pistolets laser. Et puis, on peut faire des choses pas mal avec de simples bruitages buccaux et un peu d'imagination.

Retournons au film. Je crois que cette femme est méchante, puisqu'elle tient en joue une autre femme et elles ont un échange verbal des plus houleux, mais barrage de la langue oblige (le passage est volontairement en japonais), je ne comprends rien et vous non plus d'ailleurs.

Retour au lycée. Nous sommes en cours. Goku observe la pimbêche un peu victime du début répondant au doux nom de Chichi et part dans un trip façon '70s Show : le décor autour d'elle change, elle est maintenant dans un champ et s'apprête à mordre dans une pomme (OOOH FRUIT DEFENDU!) avant que le fantasme de Goku ne soit brutalement interrompu par le prof.

Scène suivante, Chichi n'arrive pas à ouvrir son casier, et Goku décide de l'aider de loin en ouvrant tout les casiers d'un coup grâce à ses pouvoirs télékinétiques.

Première scène de drague bidon, la fille lui dit merci pour le coup des casiers, il répond n'importe quoi parce qu'il est timide et maladroit, elle trouve ça mignon et l'invite à une fête chez elle. Normal.

Je passe sur les préparatifs de Goku (i.e. gel dans les cheveux et blouson de cuir).

Goku arrive à la fête et se fait agresser par une bande de bad boys qui ne veulent manifestement pas de sa présence ici. Pseudo scène de baston.

A vrai dire, Goku a promis de ne pas se battre alors il ne fait qu'éviter les coups et les abrutis se blessent tout seuls entre eux. Bon sang, même les scènes d'actions sont d'un ennui total. Chichi tombe SOUS-LE-CHARME et esquisse un sourire niais.


Et là, j'abandonne.

WHAT THE F!!? 1/4 d'heure de film et toujours aucun rapport de près ou de loin avec le manga, d'après les souvenirs que j'en ai (à part la dragon ball du début et les noms des personnages). Tout ceci est grotesque. Je n'irai pas plus loin, et au vue des scènes suivantes (j'ai survolé le film, croyez moi, c'est épuisant), j'ai raison. Je me conforterai dans cette idée que j'ai du film, voilà tout.

Si j'avais voulu voir un mauvais teen-movie, j'aurais regardé un teen-movie (AHAH).

Bon, American Girls ou l'intégrale de Smallville auraient fait l'affaire.

Girl Talk.

Girl Talk était donc en DJ set le 23 mars à la Maroquinerie.
Et c'était fou. Fou, fou, fou, oui, tel le collège.


La grande force du roi du mash-up, j'ai nommé Girl Talk, c'est que l'on ne sait jamais ce qui va en surgir. Chaque morceau de ses trois albums studios est une brochette garnie de plus de 25 à 30 extraits de morceaux hachés, samplés, mélangés garantissant au tout une fluidité et une cohérence exemplaire, loin des bootlegs amateurs que l'on peut trouver à foison sur une plate-forme telle que Youtube.

Greg Gillis est un génie, dans le sens où rien ne fait jamais tâche dans ses perles de débauche hip-hop/électro/rock : qu'il s'agisse de mêler le flow de Lil Mama aux riffs excités de Metallica, le chant enjoué des Jackson 5 à l'instru entêtante et "poptaculaire" d'Umbrella (Rihanna) tout en gardant la mélodie de Bohemian Rapsody par dessus le tout, rien ne dépasse et tout est toujours propre et soigné.
Une folie inspirée et contrôlée, donc.


Un DJ set de Girl Talk, ça donne à peu près la même chose qu'en studio mais sans aucun temps mort : Greg Gillis headbang du début à la fin, choisissant avec parcimonie les acapellas propices aux beats, eux-mêmes capables de remuer la foule avec une vigueur époustouflante, jetant une poignée de confettis ça et là et en brandissant le micro afin de scander deux ou trois paroles que le public s'empressera de reprendre dans la foulée.

Le résultat de tout cela c'est bel et bien l'unité. Les gens ne se privent pas pour monter sur scène et danser aux côté de M. Gillis (et lorsqu'on connaît la superficie de la Maroquinerie, ce n'est pas du luxe), quand d'autres encore lui serrent la main en plein set, comme pour signifier la complicité éphémère de l'instant qui les unit. Et on les comprend bien, car reprendre en choeur, ne serait-ce que quelques secondes, les paroles de Work It avant de passer à un mélange complètement barré entre Ludacris et MGMT, ça ne peut que procurer un sentiment ô combien fédérateur.

Pour cela et plus encore, merci Girl Talk.



Son dernier album Feed The Animals a fait l'objet du même procédé de commercialisation que le dernier album de Radiohead : il suffit de taper le prix que l'on souhaite payer afin de l'obtenir, zéro euro étant donc toléré mais loin d'être justifié.

Salut.

J'aime mâcher mon chewing-gum au rythme du morceau que j'écoute.
Et lorsque je n'ai pas de chewing-gum en bouche, je claque des dents pour faire de même.
Ce qui peut paraître un peu effrayant, certes.

Voilà, les présentations sont ainsi faites.